Commentaires récents
Publication: . 351 pages ; 21 cm.
Histoire soutenue…
Intrigue déroutante…
Suspense haletant…
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Publication: . 720 pages ; 21 cm ❤ C'est un roman rempli de poésie, de beauté, de tendresse et de lumière... ❤ C'est bien écrit, ça m'a envoûtée, émue, charmée... ❤ Ce livre a été nommé parmi les meilleurs romans américains de l'année 2020. Avec raison ! Ajouté 10/05/2021 par Marie Aubin |
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Ma vie de cafard : roman / par Oates, Joyce Carol, Publication: . 426 pages ; 22 cm.
❤ C’est vraiment bien écrit.
❤ Je me suis attachée à « Violet ».
❤ Le rythme est bon et c’est une belle découverte que cette auteure américaine.
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Les étés de l'ourse : par Blanchet, M. Wylie Publication: . 259 pages : 22 cm
❤ Des poissons, des oiseaux, des ours, des couguars, la nature, les montagnes, les fjords, la mer…
❤ Quel beau récit.
❤ J’ai dévoré ce livre écrit avec poésie et passion !!!
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Alexis Zorba / par Kazantzákis, Níkos, Publication: . 455 pages ; 21 cm. ❤️ Un livre magnifique. Zorba est un être inspirant. Il nous entraîne et pousse à vivre nous aussi la « vraie vie « , l’authentique, celle qu’on assume et qu’on vit à fond comme si chaque jour était le dernier... J’ai découvert ce roman au début de ma vie d’adulte. Je l’ai lu au moins trois fois depuis, toujours avec bonheur. Ajouté 10/05/2021 par Marie Aubin |
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Le bruit des choses qui tombent : roman / par Vásquez, Juan Gabriel, Publication: Paris : Points, 2012 . 280 p. ; 18 cm. Date : 2012
❤ Une belle écriture, un genre de policier sur fond d’histoire et de politique de la Colombie aux prises avec les narcotrafiquants.
Belle évasion !!!
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Les grands espaces / par Meurisse, Catherine, Publication: . 90 pages : 30 cm. C'est une déclaration d'amour à la campagne française! On le lit parce qu'on comprend pourquoi Catherine Meurisse aime les musées et parce que ses parents plantent des jardins somptueux et volent impunément des boutures d'arbres dans les jardins d'artistes célèbres! Ajouté 10/05/2021 par Émilie Harvut Médiation |
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Vango / par Fombelle, Timothée de, Publication: [Paris] : Gallimard jeunesse, 2013 . 762 p. ; 23 cm. Date : 2013 Aventure au tour du monde haletante! C'est un livre jeunesse qui intéressera les adultes aussi pour le voyage, pour l'Aventure, pour les sauts dans le temps, parce qu'on a adoré Tobie Lolness du même auteur! Ajouté 10/05/2021 par Émilie Harvut Médiation |
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L'année du singe : par Smith, Patti, Publication: . 177 pages : 21 cm. Récit onirique de la grande musicienne Patti Smith de l'année de ses 70 ans! On voyage sans cesse du monde réel au monde fantasmé *Il faut le lire juste parce que Patti Smith s'adresse à une enseigne de motel régulièrement (!) Ajouté 10/05/2021 par Émilie Harvut Médiation |
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La légèreté / par Meurisse, Catherine, Publication: Paris ; | Montréal : Dargaud, 2016 . 133 p. : 30 cm. Date : 2016 Comment se reconstruire après un attentat? celui de Charlie Hebdo? en côtoyant le beau, la villa Médicis, la mer et en prenant le temps.... À lire pour le dessin de Meurisse, pour la légèreté malgré le drame, pour vivre! Ajouté 10/05/2021 par Émilie Harvut Médiation |
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La promesse de l'aube / par Gary, Romain, Publication: [Paris] : Gallimard, 1980 . 455 p. ; 18 cm. Date : 1980
❤ Un auteur extraordinaire avec une écriture envoûtante
❤ Croire à la vie même si elle est n’est pas facile
❤ Un très beau livre !!
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Le cabaret / par Pion, Marylène, Publication: [Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec] : les Éditeurs réunis, 2020 . 379 pages ; 23 cm Date : 2020
❤
C’est bien raconté !
Quand on travaille on arrive souvent à ce qu’on veut même si on rencontre des embûches…
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La pension Caron T.1 : Mademoiselle Précile / par Charland, Jean-Pierre, Publication: Montréal : Hurtubise, 2020 . volumes 28 Date : 2020
❤ C’est très bien raconté.
J’ai beaucoup aimé et j’ai très hâte à la suite.
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Mina parmi les ombres : roman / par Awumey, Edem, Publication: . 353 pages ; 22 cm
❤ L’histoire se passe ici et au Togo et on sent le pays, les gens, la quête
❤ Très beau !!!
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Le train des enfants : roman / par Ardone, Viola, Publication: . 292 pages ; 21 cm.
❤ Magnifique…
❤ Je l’ai dévoré…
❤ Sensible et beau.
❤ Une partie de l'histoire de l'Italie dont je n'avais jamais entendu parler
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La mariée de corail : la deuxième enquête de Joaquin Moralès / par Bouchard, Roxanne, Publication: . 386 pages ; 23 cm
❤ C’est bien écrit
❤ L’enquête bien menée
❤ On sent la beauté du territoire
❤ On s’attache aux personnages…
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Mon territoire / par Sharpe, Tess Publication: . 555 pages ; 20 cm.
❤ Le rythme est soutenu et l’écriture de cette jeune auteure m’a plu.
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La femme révélée : par Nohant, Gaëlle, Publication: . 381 pages ; 21 cm
❤ C’est beau et doux
❤ Le courage et la détermination de cette femme m'ont touchée.
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L'appel du huard / par Gaudreault, Lily Publication: . 295 pages ; 23 cm
❤ La nature est omniprésente
❤ Le déroulement se fait à un rythme qui donne envie de lire tard dans la nuit
❤ J’ai aimé les liens familiaux qui se dévoilent peu à peu.
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Les passagers du vent : [intégrale T.1-5] / par Bourgeon, François, Publication: . 239 pages : 32 cm
❤ … l’histoire est envoûtante
❤ … les dessins sont magnifiques
❤ … j’ai aimé relire cette bande dessinée plusieurs fois avec toujours une certaine fascination pour les personnages.
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Starlight : par Wagamese, Richard Publication: . 267 pages ; 21 cm.
Il faut lire Starlight:
*pour l'écriture de Wagamese (il faut lire tout ce qu'il a écrit)
*pour son regard sur la nature et sa façon de l'appréhender
*parce qu'il nous montre comment on guérit de la vie en arpentant la territoire et surtout en restant en silence
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Le parfum des fleurs la nuit / par Slimani, Leïla, Publication: . 151 pages ; 19 cm.
◎ Il y [a] en chacun une part que les autres ne [peuvent] ni atteindre, ni profaner. Un abysse où la liberté [est] possible. Je me suis mise à penser que cette vie intérieure était mon salut et qu’il ne dépendait que de moi de la perdre ou de la conserver. Cette vie intérieure, désormais, serait tout entière nourrie de littérature. – Leïla Slimani
⏀ La collection Ma nuit au Musée des Éditions Stock offre aux auteur·trice·s invité·e·s un prétexte d’intimité forcé sous le sceau de la claustration. Être enfermée en promiscuité des œuvres d’un musée venitien fut pour Leïla Slimani l’occasion d’une sorte d'errance psychique, entre l’analyse des temps présents et le voyage kaléidoscopique dans un passé intime. Son regard se pose tantôt sur la tyrannie de l’image, tantôt sur les ravages du tourisme de masse (présence à Venise oblige!), tantôt sur l’appartenance à une terre, à un peuple, à un sexe, l’identité enracinée dans l’histoire traversée. Mais la trame de fond demeure cette lutte à la fois sociale et intérieure pour la solitude salvatrice. Être enfermé·e dans un musée, ne s’agit-il pas, au fond, que d’une image–l’incarnation symbolique de ce temps d’arrêt dont nous rêvons éperdument. Littéralement coupé·e du monde–emmuré·e–pour atteindre ce lieu qui permet tout le reste: revisiter notre histoire intime, peut-être la réinventer un peu ou, du moins, s’autoriser à la faire nôtre en la regardant de près. Comme le commande l’acte d’écrire, celui de lire aussi, s’accorder la solitude en refusant toutes distractions, n’est-elle pas là l’ultime liberté, peut-être même la seule qu’il nous reste vraiment.
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La patience du lichen / par Pomerleau-Cloutier, Noémie Publication: . 248 pages ; 19 cm ◎ il faut déployer / la patience du lichen / pour attendre / au bord d’une route / qui n’existe pas – Noémie Pomerleau-Cloutier ⏀ Au-delà de la Route 138, là où l’asphalte ne trace pas les liens, les Coasters dépendent des airs, de la glace et de l’eau pour contrer l’isolement terrestre. Noémie Pomerleau-Cloutier a franchi ces espaces pour cueillir des témoignages émouvants de la mémoire du quotidien des francophones, anglophones et innus de la Basse-Côte-Nord. Chaque page de ce recueil de poésie–son second, et il faut lire les deux–permet d’aller à la rencontre des habitants de ces communautés, plus grandioses que le territoire qu’ils et elles incarnent. Une démarche de transmission magnifique dans laquelle se tissent, aux impressions de traversées de l’autrice, la grande Vérité de l’éloignement. Ajouté 04/05/2021 par Mélodie Caron |
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Le pays des autres : par Slimani, Leïla, Publication: . 365 pages ; 21 cm. ◎ À ses yeux, le monde des adultes était brumeux, indistinct, comme l’était la campagne à l’aube ou à la fin du jour, dans ces heures où les contours des choses disparaissent. – Leïla Slimani ⏀ Ce roman est une fresque magistrale, construit tel un éloge à l’humanité des femmes et des hommes; à ces âmes bonnes et néanmoins meurtries par la brutalité de la vie. On y témoigne de la pureté naïve de l’enfance qui ne peut que s’altérer au contact de la cruauté du monde, de la complexité et de l’intransigeance des rapports sociaux à la tombée de l’occupation française du Maroc colonisé. L’enfance narrée par Leïla Slimani prend l’amplitude de la sagesse. Une galerie de personnages nous offre de saisir–sans comprendre–les carcans moraux qui font des hommes ces bêtes empreintes d’orgueil et des femmes l’objet de toutes les vengeances. Une œuvre qui, faute de livrer l’émancipation pour laquelle luttent férocement les femmes de ce récit, entraîne le·a lecteur·trice au cœur de la complexité du monde et nourrit d’empathie notre rapport au pays des autres. Ajouté 04/05/2021 par Mélodie Caron |
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Publication: . 324 pages : 22 cm ◎ L’ouest est l’un des derniers endroits sur Terre où le retour à la nature pour contrer les forces sombres de la modernité est une idée qui plane encore dans l’éther, le discours, les décisions de vivre en marge de la société, de vivre de la terre, de vivre sur l’anneau. – Joanna Pocock ⏀ Devant le saccage du monde naturel, le mépris éhonté des systèmes de pouvoir, la vulnérabilité des communautés laissées en marge des promesses du capital, il est de l’air du temps de voir se déployer les quêtes individuelles sous l’impulsion d’une pensée éco-anxieuse. C’est ce que nous offre Joanna Pocock. Le récit d'une quête qui l’aura menée à la rencontre de ces âmes militantes pour qui l’avenir de l’humanité passera nécessairement par un retour aux modes de vie en phase avec les ressources finies de la nature. D’éco-extrémistes, ces réensauvageur·euse·s qui s’affairent à la renaissance d’un mode de vie paléolithique deviennent porteur du “gros bon sens”, celui qui ne devrait jamais appartenir à d’autre logique qu’à celle de notre dépendance à la nature. Tranquillement, sous la plume sensible de l’autrice, nous glissons de prédateurs trônant au sommet de la chaîne alimentaire au statut de proie. Évitant magnifiquement le ton moraliste des discours environnementalistes, Pocock nous guide vers l’humilité–celle qui se doit de définir notre rapport à la nature. Ajouté 04/05/2021 par Mélodie Caron |
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Tobie Lolness / par Fombelle, Timothée de, Publication: [Paris] : Gallimard jeunesse, 2016 . 660 p. : 23 cm. Date : 2016
L’univers, l’histoire... c’est important et très bien pensé !
Les personnages sont bien développés.
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Publication: . volumes : 24 cm. Pertinent, intéressant, différent !!! Ajouté 03/05/2021 par Magalie Fournier |
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Derrière le mur coule une rivière : roman / par Tomasella, Saverio, Publication: . 263 pages ; 22 cm Révélateur, ce livre fait du bien et ouvre les yeux en faisant réfléchir ! Ajouté 03/05/2021 par Magalie Fournier |
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Aldobrando / par Gipi Publication: [Bruxelles] : Casterman, 2020 . 204 p. : 29 cm Date : 2020 Coup de cœur pour les dessins, l’histoire surprenante, l’univers… Ajouté 03/05/2021 par Magalie Fournier |
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Le grand marin / par Poulain, Catherine Publication: . 372 pages ; 21 cm. C'est l'Alaska, c'est la pêche, c'est dur, c'est un monde fermé et rude d'hommes, c'est impitoyable et il y a cette femme qui affronte tout cela. Ajouté 28/04/2021 par Émilie Harvut Médiation |
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Les villes de papier / par Fortier, Dominique, Publication: . 187 pages ; 21 cm
C'est un coup de coeur parce que c'est Dominique Fortier qui l'a écrit et que ce soit dans ses romans ou dans ses traductions, l'écriture est toujours juste.
Ce livre nous donne envie de nous (re)plonger dans la poésie de Emily Dickinson.
Et puis on y apprend qu'on parle d'un 'parlement' de hiboux , un 'murmure' d'étourneaux et un 'kaléidoscope' de papillons...
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American dirt : par Cummins, Jeanine Publication: . 542 pages ; 22 cm. C'est un livre coup de coeur parce que grâce à l'écriture de Cummins, on s'imagine nous mêmes être propulsés sur la route des migrants à cause de la violence des cartels. Malgré la dureté du thème abordé, il y a de la lumière et une certaine légèreté dans l'écriture. Lire ce livre nous propulse hors de notre quotidien dans une réalité très contemporaine (hélas). Ajouté 28/04/2021 par Émilie Harvut Médiation |
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Aldobrando / par Gipi Publication: [Bruxelles] : Casterman, 2020 . 204 p. : 29 cm Date : 2020
🧡 Les dessins sont beaux
❤️ L’histoire est belle et touchante.
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Eukuan nin matshi-manitu innuskueu = Je suis une maudite sauvagesse / par Antane Kapesh, An, Publication: . 212 pages : 22 cm
◎ Je sais bien qu’aujourd’hui il est très difficile de me montrer ma vie d’Indienne parce que ma culture n’existe plus. Quand je réfléchis à cela, il n’y a que dans ma tête que je conserve la manière dont moi je vivais. – An Antane Kapesh
⏀ Je dirai ici que nous ce sont les Blancs dont je fais partie. Nous, donc, avons été maintenu·e·s dans une telle ignorance, dans un mensonge construit et nourri par l’Histoire. Dès la première page, la vérité de la Sauvagesse, dans tout son discours oral–transposé à l’écrit afin de nous rejoindre–, dans son langage propre à la transmission, nous heurte dans l’évidence du trauma que nos ancêtres ont gravé dans le territoire sur lequel nous habitons, le leur. Plusieurs écrits traitent de ce génocide culturel, mais peu d’entre eux expriment aussi clairement le vécu du quotidien et ces traces indélébiles laissées sur une culture écrasée plutôt qu’honorée. Notre devoir citoyen, à mon avis, est d’en prendre connaissance, et d’accepter ce poids, ses séquelles. Ça ne fera jamais aussi mal que ce qu’ils et elles ont pu vivre–et vivent encore. Un livre qui devrait faire son chemin vers le cursus scolaire obligatoire, plus rapidement que pas.
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Les femmes qui lisent sont dangereuses / par Adler, Laure, Publication: [Paris] : Flammarion, 2006 . 149 p. : 29 cm. Date : 2006 ◎ (...) il y a une manière particulière des femmes d’aimer les livres, de pratiquer l’art de la lecture, d’avoir besoin des livres comme d’une sève nourricière et même de considérer à certains moments de leur existence que vivre c’est lire. C’est bien pour cela que les femmes qui lisent sont dangereuses. – Laure Adler ⏀ Premier rappel historique: les femmes ont longtemps été tenues à distance des oeuvres littéraires ! Et quand, dans l’histoire, on leur a autorisé un contact timide avec l’objet-livre–pour des raisons pieuses et non d'érudition–ce fut sous le coup de l’injonction patriarcale. Car les femmes qui lisent menacent d’ébranler les codes moraux qui assignent les rôles de chacuns et chacunes. On retrace, dans les textes d’introduction des deux auteur·trice·s, puis dans l’analyse d'œuvres picturales présentants, depuis le XVe siècle, des femmes qui lisent, le long chemin d’émancipation à travers l’acte symbolique–transcendant–de la lecture. Lire, c’est acquérir l’autonomie propre à la liberté, c’est élargir le regard que l’on porte sur le monde, c’est s’affranchir de la tutelle patriarcale. L’histoire de l’art nous démontre bien que l’acte de lire, en se démocratisant au fil des siècles, a non seulement contribué à transformer les sociétés, il a porté–et porte toujours–le sceau de la résistance. Ajouté 13/04/2021 par Mélodie Caron |
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J'irai tuer pour vous : roman / par Loevenbruck, Henri, Publication: . 635 pages, 1 page non numérotée ; 24 cm.
❤︎❤︎ Commentaires de Lyse Morneau
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Une éducation / par Westover, Tara Publication: . 474 pages ; 23 cm.
❤❤ Commentaires de Lyse Morneau
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Là où chantent les écrevisses / par Owens, Delia Publication: . 477 pages : 22 cm.
Les commentaires de Marie
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Les secrets de ma mère : roman / par Burton, Jessie, Publication: . 503 pages ; 21 cm.
💕 Commentaires de Lyse Morneau
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Cassandra Darke / par Simmonds, Posy Publication: . 94 pages : 27 cm.
🧡 Coup de coeur d'Émilie Harvut :
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Publication: . 720 pages ; 21 cm
◎ L’air frais et vif entrait en tourbillonnant par les vitres baissées. La sensation était agréable, mais j'avais le sentiment qu’elle m’était étrangère. J’étais devenue beaucoup trop consciente de la façon dont vacille une lumière qui s’éteint. –Tiffany McDaniel
⏀ Si ce roman est une danse, elle a le rythme des vagues–du ressac parfois doux, mais souvent violent. Celui qui, toujours, fait tinter les cailloux en se retirant. Betty, la Petite Indienne, incarne les vies qui la traversent, la transpercent, l'effritent. À travers elle, on lit aussi toutes ces femmes dominées, asservies, déchirées par les âmes démoniaques qui régissent leurs libertés. Mais Betty connaît un véritable refuge, celui du Père, qui est aussi celui de la nature. C’est à travers ce personnage pilier, incarnant l’amour et la transmission, que l’autrice commande l’espoir qui transcende la peur. Le père ici, ce géant, permet aux femmes de s’élever en racontant l’autre histoire–le versant lumineux malgré leur destin sordide. On ressort de ce roman avec le sentiment que Betty est un astre. Habitée de son père, elle porte l’humanité en son sein.
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Le boys' club / par Delvaux, Martine, Publication: . 224 pages, 5 pages non numérotées : 19 cm
◎ Je veux écrire depuis la perspective de la « femme devant la fenêtre du club ». Contrairement à l’homme qui observe ce qui se passe dehors depuis l'intérieur luxueux du club privé, me voilà debout sur le trottoir, tentant de saisir ce qui se passe à l’intérieur. Voyeuse plutôt que flâneuse, j’essaie d’accéder à ce qui m’exclut d’emblée, ces scènes cachées qui concernent la fabrique du pouvoir et de la masculinité. – Martine Delvaux
⏀ Alors qu’on imagine souvent le boys club comme resté figé dans l’esthétique victorienne, dans ces regroupements bourgeois de chapeaux hauts-de-forme permettant aux hommes de fuire la tyrannie domestique et de tisser la toile de ce qui allait devenir le pouvoir capitaliste, on oublie peut-être que cette structure de pouvoir permettant aux dominants de dominer a très bien traversé l’air du temps et continue d’asseoir les fondements du pouvoir, peu importe là où elle s’est déplacée. La Silicon Valley, ce boys club des années 2000, en est peut-être l’exemple le plus révélateur. Nous comprenons de plus en plus comment le pouvoir des GAFAM tire les ficelles de nos libertés, mais voyons-nous vraiment à quel point ces dominations modernes ne sont que le prolongement–ou le renforcement–du modèle patriarcal? Martine Delvaux, ici comme chaque fois, souligne ce que nous refusons trop souvent de comprendre comme telle et nous rappelle que la domination des femmes–et de tous les groupes marginalisés–par les structures de pouvoir émanant des Boys Clubs constitue encore et toujours la triste réalité. À lire ou relire, pour garder affuté notre esprit féministe!
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Chez soi : une odyssée de l'espace domestique / par Chollet, Mona, Publication: . 325 pages ;$21 cm. 28 ◎ Dans la vision où nous sommes enfermés, un logement agréable doit constituer une récompense, le couronnement de la réussite, et non un élément de départ. Autrement dit, l’accumulation de richesse, en plus d’être une activité à laquelle tous auraient des chances égales de s’adonner, représente un but en soi, et même le seul de l’on puisse imaginer dans la vie. Il s’agit d’une vision puissamment ancrée. — Mona Chollet ⏀ Le logis, une réponse à notre premier besoin de sécurité. La maison, ce théâtre de nos élans esthétiques. Mais plus encore, le chez-soi. Au-delà du logis et de la maison, c’est—bien que pas toujours—d’abord et avant tout notre premier refuge. Ce rempart nous préservant (le temps d’une pause) des agressions du grand monde. Un univers construit de ces multiples objets révélant une part de notre identité. Un espace que nous entendons d’abord comme le haut lieu de notre sphère privée. C’est pour y déployer notre intimité que nous l’investissons. Ici toutefois, sous la vision périphérique de cette autrice à la plume franche et lucide, le chez-soi devient aussi politique. Si nous savons bien, là encore, que nous ne sommes pas tou·te·s égaux devant le logis, comment réfléchissons-nous réellement aux angles morts qui régissent notre vie domestique? Exit toute tentative de récit essentialiste—même les ménagères les plus volontaires tireraient profit de saisir les ficelles qui les gouvernent. Chez Mona Chollet, le réel se loge en périphérie, là où les systèmes s’évertuent à camoufler les injonctions qui nous asservissent. Ce document, comme tous ses livres d’ailleurs, devrait impérativement atterrir dans les mains de toutes les jeunes filles qui nous entourent, et dans celles des hommes, jeunes et moins jeunes. Ajouté 02/03/2021 par Mélodie Caron |
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La mémoire est une corde de bois d'allumage / par Pinette, Benoit, Publication: . 92 pages ; 20 cm
◎ trafiquer / la nature première des racines / relève de l’impossible // je fixe alors l’horloge / j’espionne le temps / pour voir s’il veille comme moi / au grand démantèlement / de l’hérédité — Benoit Pinette ⏀ Avec la grande sensibilité que l’on reconnaissait déjà dans les textes des chansons de Tire le coyote, Benoit Pinette explore une enfance de foin sec, celle qu’il revisite aujourd’hui avec un regard de père. Maillon central d’une chaîne avec laquelle il cherche à faire lien, l’avant et l’après lui sont ici matière première. Il arpente un chemin originel tracé malgré lui dans un bois fourni d’images troubles et où les branches tombées sont ramassées à mains nues, attisant le feu sacré, celui qui permettra enfin la transmutation des inquiétudes inscrites dans les chairs en intime résilience.
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Pas même le bruit d'un fleuve / par Dorion, Hélène, Publication: . 179 pages ; 21 cm
◎ Surtout, il y a eu cette clarté entre les arbres. Ce chemin, on a appris à le voir, à le suivre aussi. Où que l’on soit, un ruisseau rejoindra la rivière où court le présent, un fleuve et un océan finiront par emporter nos absents, ils laissent s’écouler le temps et nos histoires. Le poème est peut-être l’instant ténu et précieux où se forme une fine glace à la surface d’un cours d’eau, qu’un rayon trop vif pourrait déchirer. — Hélène Dorion
⏀ Nous sommes lié·e·s aux vies qui nous ont précédées. Elles nous constituent, c’est indéniable. Mais qu’en savons-nous? Quelle part de ces histoires viendront jamais lever le voile des sources qui coulent en nous? Excaver la lignée et sonder les silences. Voici le chemin que parcourt la narratrice de ce magnifique roman brodé autour de la tragédie de l’Empress of Ireland et l’horizon du fleuve, là où l’autre rive ne se devine plus. Des vies éteintes par la froideur de la mort, d’autres déviées de leur course, forcées à se résigner, vouées à errer. Puis, briser le poids génétique des âmes meurtries en s’attardant aux récits que préservent les silences. On ressort de cette lecture imprégné·e d’une quête: comment s’inscrit la vie de nos ancêtres sur la nôtre, comment détermine-t-elle le chemin que nous empruntons aujourd’hui?
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Les entailles / par Guay, Marie-Élaine, Publication: . 124 pages ; 20 cm
◎ Et j’écris ce livre comme une révolte, j’écris ce livre par nécessité, même si je n’en ai ni la force ni l’envie. Parce que vous devez savoir que chaque jour de grandes femmes et de grands hommes sont arrachés à leur maison et condamnés à l’inertie. Et puisqu’elles et ils ne peuvent plus crier, ils sont sous notre responsabilité et nous devons le faire à leur place. — Marie-Élaine Guay
⏀ Dans ce besoin viscéral d’écrire sa vérité et en critiquant d’emblée le système d’accompagnement des personnes en fin de vie, Marie-Élaine Guay expose la détresse de tous les membres d’une famille, la sienne. Une écriture comme catharsis, où le récit fait état de la violence, ici pluridimensionnelle. Une tentative de bris de cycle pour ne pas que l’incapacité d’aimer se transmettre, pour ne pas que la lourdeur de l’héritage qu’elle porte ne pèse sur son enfant à venir. À partir du particulier d’une vie dans l’adversité, ouvrir vers l’universel.
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Virginia : par Favier, Emmanuelle, Publication: . 295 pages ; 21 cm. ◎ Elle lit et soudain une phrase l’immerge dans le vertige d’un souvenir d’enfance, tout son être coule au fond d’un puits, elle est prête à toucher à sa propre vérité, elle tend la main pour la capturer et c’est déjà la fin de la phrase, de nouveau le plein jour aveuglant. Elle la relit mais en vain, c’est fini, c’est parti, elle ne pourra plus jamais redescendre dans ce puits-là. — Emmanuelle Favier ⏀ Sous la prose aérienne, évanescente d’Emmanuelle Favier, l’affleurement de cette figure emblématique de la littérature féminine qu’est Virginia Woolf. Comment, au tournant de l’époque victorienne, cette fracture (celle qui assigne les rôles et prédestine chacun chacune) s’éveille à la conscience de Virginia, jusqu’à l’insupportable lucidité. Comment, des cendres de la famille, naît l’autrice qui, depuis plus d’une siècle, gratifie le monde littéraire d’une pensée féministe qui n’effleure toujours pas sa désuétude. Ajouté 22/02/2021 par Mélodie Caron |
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Là où je me terre : roman / par Dawson, Caroline Publication: . 201 pages ; 23 cm
◎ Je ne me rendais pas compte que c’était justement parce qu’elle m’avait tant élevée que je pouvais maintenant la regarder de haut. C’était pourtant elle qui m’avait donné ma langue maternelle, puis celle qui m’avait indiqué le meilleur chemin pour m’en éloigner. [...] La langue de la domination de ma mère était désormais devenue mon terrain de jeu. — Caroline Dawson
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Pour mémoire : par Fortier, Dominique, Publication: . 171 pages : 22 cm
◎ Peut-être au fond n’y a-t-il, dans la vie, qu’une demi-douzaine de choses qui nous donnent véritablement de la joie, et qu’elles se succèdent dans le désordre au fil des jours. — Dominique Fortier
⏀ Une lecture douce, épistolaire, qui a le pouvoir de faire faiblir cette peur anonyme qui s’immisce trop bien en nous cette dernière année. S’y réchauffe notre âme assombrie par les temps troubles que nous traversons. Leurs mots nous rappellent la nécessité de continuer à poser notre regard sur les beautés fragiles que toute la connerie du monde n’arrivera jamais à faire disparaître complètement. Mais surtout, plongés dans cette lecture, nous retrouvons tranquillement notre demi-douzaine de lucioles. Il semble que nous ayons tant besoin de cette infinie douceur, et que la lumière de ces collectionneuses de miracles pourrait nous protéger longtemps.
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